Cet outil qui fusionne la commission régionale d’experts économiques et la commission scientifique de l’AUF a à sa tête, le prof Jacques Etame, directeur de l’IUT de Douala.
La première session de la Commission régionale d’experts économiques et scientifiques (CREES) de l’Agence universitaire de la francophonie en Afrique centrale et Grands Lacs s’est tenue ce 12 juillet 2022 au sein du campus de l’université internationale de Libreville au Gabon. La cérémonie d’ouverture était co-présidée par les professeurs Jacques Mavoungou, recteur de l’Université International de Libreville, Jean Jacques Etame, directeur de l’institut universitaire des technologies de Douala par ailleurs président du CREES et Aïssatou SY-WONYU, directrice régionale de l’AUF en Afrique centrale et Grands Lacs.
Des étudiants utiles à la société
Ce nouvel outil de l’Agence universitaire de la francophonie mis sur pied en juillet 2021, vise entre autres à moderniser les universités, les établissements d’enseignement supérieur et les centres de recherches membres de l’agence. Il va contribuer à favoriser l’employabilité des jeunes qui y sont formés et diplômés. «Il faut réfléchir en amont pour que la masse d’étudiants que nous mettons sur le marché puisse être utile aux différentes sociétés et en l’occurrence à nos pays notamment le Gabon, à la sous-région l’Afrique centrale et aux Grands Lacs», explique Jean Jacques Etame, président du CREES.
IL est donc important, d’après le prof. Jacques Etame, d’élaborer des stratégies nécessaires pour que les universités, membres de l’AUF atteignent les différents objectifs à eux assignés dans le cadre de la commission qu’il préside. La CREES est la fusion de la commission scientifique et celle de l’orientation, mis en place pour rendre opérationnelle et moderniser la gouvernance dans chacune des dix régions administratives de l’AUF dans le monde.
Des universités à la pointe
« Cette commission va permettre de déployer au mieux la stratégie de l’AUF auprès de nos établissements et aussi auprès des pays qui nous accueillent pour les accompagner dans leur politique éducative, tout ce qui a trait au numérique, à l’employabilité des jeunes», précise Aïssatou Sy-Wonyu, la directrice régionale de l’AUF Afrique centrale et Grand Lacs.
La rencontre de trois jours au Gabon avait également au menu, l’inauguration du Centre d’employabilité francophone de Libreville. « Recevoir l’AUF dans nos murs nous rassure que nous sommes membres de ce vaste réseau, outil qui veille sur la formation des jeunes afin de les conduire de façon inéluctable vers le marché de l’emploi. Nous ne voulons pas devenir une université qui forme des chômeurs, mais des cadres de haut niveau capables de cerner et gérer les problèmes qui minent le développement de nos Nations», Jacques Mavoungo, recteur de l’université internationale de Libreville, accueille l’initiative avec joie.
Avec l’ouverture récente d’un Bureau national et d’un centre d’employabilité à Libreville, l’AUF renforce sa présence au Gabon où elle est engagée dans plusieurs projets avec 11 universités, établissements d’enseignement supérieur et centres de recherche membres.
Source: teleasu
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