CAMEROUN-INNOVATION: UN STATUT POUR ETUDIANT ENTREPRENEUR EN GESTATION

L’atelier national de co-construction du plan d’action du programme entreprendre pour le Cameroun qui vise l’atteinte de cet objectif s’est ouverte à l’IUT de Douala ce 23 mai 2022.

De plus en plus, la fonction publique camerounaise ne pourra plus satisfaire à toutes les demandes et attentes de recrutement. Il y’a eu l’arrêt des intégrations directes des étudiants sortis de certaines écoles publiques professionnelles comme l’ESSTIC ou encore l’IRIC. Cette fois la proposition est désormais faite de suspendre le recrutement direct et automatique des élèves sortis des écoles normales supérieurs et des écoles normales supérieures de l’enseignement technique. Une proposition adressée au Secrétaire général des Services du premier ministre. Le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur et le ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative ont rédigé une lettre à cet effet. Ils souhaitent que dès l’année 2023, les fonctions de formation, de celles d’intégration à la fonction publique soient séparées. Face à cette problématique, il est donc plus urgent d’amener les jeunes à s’auto employer.

Un atelier pour penser la question

Statut de l’étudiant entrepreneur

C’est entre autres pour réfléchir à cette question que l’institut universitaire de technologie (IUT) abrité une rencontre du 23 au 25 mai 2022. Il s’agit de l’atelier national de co-construction du plan d’action du programme entreprendre pour le Cameroun et la création des pôles de pré-incubation entrepreneuriale étudiante au sein des Centres d’employabilité francophones. Le point de chute de ces 03 jours de débat scientifique, sera la mise en place d’un statut national d’étudiant entrepreneur au Cameroun.

« L’université aujourd’hui n’est plus celle qui forment de simples assistées mais ceux qui sont aptes à pouvoir créer des emplois, créer des espaces où la mutualisation des compétences scientifiques peut déboucher sur des entreprises et dans le paradigme, l’écosystème entrepreneurial», soutient le Pr. Jean Paul Mbia, représentant du ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur à ces travaux.

Déjà 1, 2 milliards de soutien apporté par l’Etat

Pour atteindre cet objectif et permettre au projet de fonctionner de manière efficiente, il faut mieux connaitre l’écosystème de chaque pays cible. « C’est un travail de fourmi car il faut structurer. On doit avoir un nombre d’indicateurs précis comme le diagnostic de l’offre d’accompagnement entrepreneurial existante, le nombre d’étudiants admis dans les pôles étudiants entrepreneurs, le nombre d’étudiants accompagnés, le nombre d’enseignants formés entre autres. Il ‘agit pour nous de montrer que l’AUF travaille non plus directement avec une université, mais cette fois avec le ministère qui pose le cadre qui va permettre aux universités de développer des programmes pour encourager l’entrepreneuriat étudiant », précise Pr. Aïssatou SY-WONYU, directrice régionale de l’Agence universitaire francophone, AUF.

Source: telasu.tv

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