CEMAC-ZONE DES 3 FRONTIÈRES : DÉVELOPPEMENT LOCAL ET PORT SEC AU MENU

À Pointe-Noire au Congo, le président de la Banque de Développement des États de l’Afrique centrale (Bdeac) a récemment procédé à la signature d’un accord de financement

Fortunato-Ofa Mbo Nchama s’engageait alors à mettre à la disposition de la Société universelle des services et technologies (UST SA), un montant de 700 millions FCFA. D’après le schéma présenté et défendu au moment de la signature aux côtés du directeur général de UST SA, ces financements devraient profiter à des structures locales à fort potentiel économique à l’instar du Port autonome de Pointe-Noire. Il est en effet attendu que la plateforme portuaire tire pleinement partie de «la construction d’un centre de formation professionnelle, de l’acquisition d’équipements technologiques pour le centre de formation et du renforcement des capacités techniques et opérationnelles des personnels», rapporte la BDEAC. La ressource humaine de la place portuaire devrait ainsi être renforcée en main d’œuvre qualifiée et capable de permettre à la structure de tenir son rang au niveau national et dans la sous-région.

Le Port autonome de Pointe-Noire est en effet le point névralgique du corridor de transport multimodal Brazzaville-Bangui-Ndjamena. Il s’agit d’un projet intégrateur porté par la Commission de la CEEAC et ayant déjà bénéficié des financements de la BDEAC. Il devrait conduire à terme à désenclaver encore davantage les pays sans accès à la mer que sont le Tchad et la Centrafrique. La BDEAC est toutefois soutenue dans cette dernière initiative par La Congolaise de Banque (LCB-Bank). Elle «intervient dans le projet en qualité de co-financier et de Banque Agent». L’établissement bancaire s’est engagé à hauteur de 400 millions FCFA.

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