Cette infrastructure devrait permettre de vidanger 200 m3 de boues quotidiennement.
La première station de traitement des boues de vidange de Yaoundé a été mise en service, selon un communiqué du maire de la ville, Luc Atangana Messi. La construction de cette infrastructure s’est fait grâce au soutien de l’Association internationale des maires francophones (AIMF).
Dans la capitale du Cameroun, peut-on lire sur la fiche technique du projet, les services de vidange, assurés par le secteur privé, sont devenus difficiles à cause du mauvais état des camions et l’absence de site de traitement.
Par conséquent, les boues de vidange sont déversées sans traitement, à l’extérieur de la ville ou dans les « bas-fonds », zones basses inondables. Les habitants de Yaoundé et tout surtout ceux des quartiers populaires font ainsi face à un risque sanitaire.
Cette infrastructure, qui devrait permettre de vidanger 200 m3 de boues quotidiennement, vient mettre fin à ce problème. La Communauté urbaine de Yaoundé assure la maîtrise d’ouvrage à travers ses services techniques, et avec l’appui d’un bureau d’études transversal, Delvic-Era Cameroun.
La prise en charge des vidanges
Par ailleurs, la municipalité sera assistée dans sa gestion des contrats d’exploitation des toilettes publiques, introduisant des innovations pour améliorer la rentabilité et assurer la prise en charge des vidanges.
La finalité est de mieux encadrer la filière par la règlementation, de faciliter l’implication des entreprises de vidange par un système de licences, et de développer des outils de monitoring et planification : « Le maire de la ville compte sur chaque opérateur concerné pour la réussite de la structuration de la filière des boues de vidange dans la cité capitale », a déclaré M. Messi Atangana.
CH
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