La non modernisation des équipements et la baisse de la demande domestique au profit des importations, souvent contrebandières et essentiellement d’origine asiatique et Ouest Africaines sont les causes principales de la baisse de la production de tissus résident.
La CICAM, plus importante industrie de transformation de coton du pays, a par ailleurs enregistré de nombreuses difficultés de financement, ce qui n’a pas favorisé l’investissement et a alors conduit à n’utiliser que 49% de ses capacités au cours de cette période. Jusqu’au mois d’avril 2020, la filière « Industries textiles et confection » a été confrontée à de nombreuses difficultés, qui ont entravé sa productivité. En effet, malgré les bonnes performances de l’industrie cotonnière, cette filière a très souvent enregistré une sous performance de la production de tissus du fait entre autre, de la non modernisation des équipements, de la baisse de la demande domestique au profit des importations, de la concurrence déloyale du coton asiatique (88%) et de l’Afrique de l’Ouest (6%), entrainant des résultats négatifs sur ses prévisions, la perte d’une partie du marché local.
Au cours des quatre derniers mois de 2020, en dehors des problèmes suscités qui entravent la production de CICAM, s’est ajouté le manque d’écrus du fait de la sous activité de l’usine SODECOTON. De plus, depuis l’arrivée de la COVID-19 au Cameroun, la CICAM a enregistré une baisse d’activité due notamment à l’annulation des commandes des écrus bloqués en Chine, ce qui a entrainé une perte sur le chiffre d’affaires suite à l’annulation des activités du 1er Mai 2020. Toutefois, la conversion d’une partie de la production vers la confection des masques barrières a contribué à amoindrir cet impact même si cela a nécessité un investissement de plus de 30 millions au niveau de l’atelier de confection.
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par INAFRIK
3 juillet 20203 juillet 2020
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