CAMEROUN-LUTTE CONTRE LA DÉFORESTATION : 14 000 ARBRES A PLANTER DANS LA RÉGION DE L’EXTRÊME-NORD

C’est l’objet de l’appel d’offres  lancé par le  ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi.

 

Cameroun fait face au phénomène de sécheresse dont l’intensité ne cesse d’augmenter. A l’origine de cette situation, l’émission des gaz à effet de serre provoquée par la déforestation.  Pire, les experts constatent que les émissions de gaz à effet de serre entraînées par le défrichement des forêts ont augmenté comparativement à la période 2000-2012.

Pour mettre fin à cette situation, le Cameroun s’est engagé depuis 2016 à réduire les causes de déforestation et de la dégradation forestière. À défaut d’atteindre les réductions de ces émissions pour maintenir le réchauffement à 1,5°C d’ici 2100 comme recommandé le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec).

 

Le tronçon Maroua-Mora

C’est à juste titre que les autorités camerounaises comptent planter 14 000 arbres sur le tronçon routier Maroua-Mora dans la région de l’Extrême-Nord.  C’est l’objet de l’appel d’offres  lancé par le  ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi.

Le marché est financé par une partie du prêt sollicité auprès de l’Association internationale pour le développement en vue du financement du Projet de transport multimodal. Mais également par l’État pour ce qui concerne uniquement les taxes. Il est subdivisé en deux lots de 5000 arbres chacun et un dernier lot de 4000 arbres.

En plus de l’expérience dans le reboisement d’au moins deux projets dans les zones sèches et le personnel qualifié, tout soumissionnaire doit disposer du matériel approprié pour la préparation du site à reboiser. Ou encore le transport des plants et leur mise en terre, il doit surtout être outillé pour leur entretien.

 

Du retard dans la réhabilitation

Longue de 61,43 kilomètres, la réhabilitation de la route Maroua-Maroua, en cours depuis des années, accuse d’énormes retards dus notamment à l’insécurité engendrée par la secte terroriste Boko Haram.

« Maintenant, il faut l’opérationnaliser en mettant en place des actions concrètes. Il s’agit de reprendre tous les projets qui vont dans le sens de Redd+. Cela veut dire que nous sommes un pays riche en forêt et cela interpelle tous les pays du bassin du Congo pour une gestion durable des forêts ». S’exprimait en fin d’année dernière, Pierre Hélé le ministre camerounais de l’Environnement, de la protection de la nature et du développement durable.

 

C.H.

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