Intitule « Stratégie de mise à niveau du système de santé camerounais : révision des configurations institutionnelles », l’ouvrage du Dr. Albert Ze propose une restructuration du système de santé.
Le Dr Albert Ze, âgé de 33 ans, constate de nombreuses failles dans la gestion du système sanitaire camerounais. Ce jeune chercheur a commis un ouvrage qui propose des pistes de solutions pour y sortir.
Des pistes de solution
Intitule « Stratégie de mise à niveau du système de santé camerounais : révision des configurations institutionnelles », l’ouvrage scientifique propose une restructuration du système de santé. Il fournit un « élément essentiel de la bonne santé des populations, les systèmes de santé assurent une fonction capitale dans l’atteinte des objectifs de développement. Ils doivent non seulement prolonger les années à la vie, mais également accroître les capacités de travail des populations ».
D’après l’auteur du livre, « il convient d’entreprendre : une utilisation plus efficiente des ressources publiques, une production optimale des soins de qualité et un accès à ces soins de santé de qualité ». Lit-on dans une analyse faite dans l’ouvrage où le Dr Albert Ze démontre, d’après une schématisation bien structurée, comment le Cameroun peut construire un système de santé efficace et efficient.
Réformer le système de santé sur trois piliers
Quoi qu’il en soit, cet ouvrage répond à trois problématiques bien énumérées. La toute première concerne ce questionnement axé sur les configurations institutionnelles. Ceci dans le domaine de la santé appliquée de cette organisation inhérente. La deuxième retrace sans ambigüité l’utilité de ces configurations institutionnelles, qui actuellement ne produisent aucun résultat palpable.
Pour terminer, le Dr Albert Ze évoque la vente des médicaments de la rue. « Le circuit du médicament sur le marché de la santé au Cameroun, continue de connaitre d’énormes difficultés à cause de l’évolution sans cesse de l’informel. Il en résulte donc, une vente illicite accrue des médicaments et ainsi que d’autres produits et équipements de la santé. Les différentes stratégies utilisées jusque-là pour combattre ce secteur informel du médicament, n’ont pas produit de résultats positifs ».
Christian Happi
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