RDC-FRET MARITIME : BIENTÔT LA FERMETURE DES PORTS CLANDESTINS DANS LE PAYS

 Ces espaces portuaires fonctionnent en marge de la règlementation en vigueur.

 

La guerre contre les ports privés illégaux est lancée en République démocratique du Congo (RDC). En clair, le gouvernement congolais envisage de fermer les ports privés illégaux qui abondent à travers le pays. La raison : ces espaces portuaires sont à l’origine des pertes énormes pour la Société commerciale des transports et ports, la structure publique qui devrait en principe gérer 90% du fret maritime congolais.

 

Force à la loi

« Tous les ports illégaux seront immédiatement fermés et les opérateurs remis entre les mains de la justice pour des sanctions exemplaires et appropriées », a prévenu David Jolino Diwampovesa, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement. Il s’exprimait ainsi lors du Conseil des ministres du vendredi 28 août.

La décision de fermer les ports illégaux coïncide avec les révélations faites par plusieurs rapports. Lesquels affirment « qu’en violation de cette réglementation, de nombreux ports privés sont créés en toute illégalité et fonctionnent en marge de la légalité et des principes régissant le domaine public de l’Etat ».

 

Le monopole de la SCTP fragilisé

La présence des ports illégaux met à mal  l’exploitation des ports confiée à la Société commerciale des transports et ports (SCTP). « La SCTP a aujourd’hui, perdu sa compétitivité depuis la mise en opération des ports privés susvisés », constate le gouvernement. « Ce qui est plus grave est que, dans la plupart des cas, les opérateurs de ces ports privés ferment tout accès aux différents services publics, notamment la police, la douane, la quarantaine, etc.. », affirme une source ayant requis l’anonymat.

 

C.H.

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