AFRIQUE CENTRALE – EXPLOITATION MINIÈRE : LE COLTAN NOUVEAU TRÉSOR DU SOUS-SOL         

Le coltan est un minerai aussi précieux que l’or du fait de son utilisation dans l’industrie électronique. Le coltan fait partie de ces produits très convoités, qui font l’attraction et parfois le malheur, de quelques régions  d’Afrique centrale. Alors que son exploitation devrait servir à booster les économies, elle a longtemps été au cœur des conflits ( nord et sud Kivu, NoSo) dont peine encore à se remettre plusieurs nation de la sous-région.

 

 Qu’est-ce que le coltan?

Coltan est le diminutif de colombite, tantalite c’est un minerai  de couleur noir ou brun rouge dont on extrait le niobium (aussi appelé colombium) c’est  le tantale qui fait toute l’utilité et la convoitise du coltan. Ce métal à une très grande résistance à la corrosion on l’utilise entre autres pour fabriquer des condensateurs, des composants que  l’on retrouve dans nos téléphones mobiles.

 

Réserves mondiales coltan

Le coltan se trouve en majorité en Afrique Centrale, notamment en République démocratique du Congo dans la région du Kivu qui détient entre 60 et 80% des réserves mondiales. Ce minerai qui nous donne nos appareils électroniques est encore exploité au pic et à la pelle , comme au moyen âge, cependant depuis 2019, au Cameroun il existerait aussi un gisement de coltan dans la région du Nord-Ouest plus précisément dans la localité de kumbo, ce gisement est présenté par des experts comme la probable plus grande réserve au monde

 

  Le coltan est encore appelé  » le minerai de sang »

 

En RDC l’exploitation du coltan est inhumaine et surhumain avant d’arriver dans nos appareils électroniques, le coltan est récupéré sur des montagnes grâce à des pics et pelle, c’est un dur labeur effectué par adultes et des enfants dans des conditions horribles.

En plus des petits exploitants de coltan s’exposent  à des risques de contamination radioactive ou de pollution des cours d’eau. Une industrialisation du secteur est urgente il faut un niveau de compétence adéquat pour son exploitation, une transformation du minerai augmenterait ainsi sa valeur sur le marché si des mécanismes de bonne gouvernance sont mis sur pied ces pays africains pourraient fixer leurs prix de vente non pas fonction de la bourse mais  selon leurs charges, permettant ainsi à tous les parties prenantes d’obtenir une côte part considérable.

 

Cette industrialisation que l’on appelle de tout cœur serait bénéfique sur plusieurs points : valeur ajoutée aux minerais, génération d’emploi, fin de l’exploitation abusive des populations, fin des exportations illicites.  Le kilogramme du coltan coûterait entre 20 et 25 mille FCFA…

 

Patrick Ngwangna

 

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