CAMEROUN: L’INDUSTRIE DE TRANSFORMATION DU BOIS VEUT SAUVER L’EMBELLIE DE 2019

En hausse de 6,5% sur les 9 premiers mois de 2019, l’activité de la transformation locale de bois pourrait connaitre un ralentissement au terme de l’année 2020. Les opérateurs de ce secteur veulent capitaliser les bons points de 2019 pour atténué le déficit attendu du fait de la pandémie du Coronavirus en 2020.
L’activité de transformation locale de bois continue sur sa tendance haussière sur l’année 2019.  La fermeture des frontières et les autres mesures liées à la covid-19 ont cependant perturbé l’activité et l’on devrait assister à un ralentissement d’activité en 2020.
Cette dynamique est le résultat d’un ensemble d’actions menées depuis plusieurs années et visant la promotion de la transformation locale du bois.  Tout comme en 2018, cette activité continue de bénéficier de la hausse de la taxe à l’exportation des grumes qui est passée de 17,5% à 30% dans le cadre de la loi des finances 2018.

Cette disposition légale a contribué à renchérir les grumes sur le marché international incitant ainsi les opérateurs locaux à plus de transformation de bois.
Cette hausse bénéficie également des contraintes liées aux autres accords de partenariat volontaire (FLEGT) conclues entre le Cameroun et l’Union Européenne.  Ces accords obligent le bois exporté à respecter toutes les normes réglementaires du Cameroun. En perspectives, après la crise économique mondiale du fait du coronavirus, la demande de bois transformé en provenance de nos pays client comme la Chine, le Vietnam ainsi que l’Union Européenne devrait repartir à la hausse et soutenir cette dynamique dès 2021.  D’autre part, le PAK (Port Autonome de Kribi)  va de plus en plus jouer un rôle déterminant dans la décongestion du PAD (Port Autonome de Douala) et ainsi faciliter les opérations d’exportation du bois à partir du Cameroun.

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