Depuis le 1er janvier 2025, une taxe de 4 Fcfa est appliquée à chaque transaction mobile au Cameroun. Cette décision, qui vise à renforcer les recettes publiques, devrait rapporter environ 757 milliards de Fcfa cette année. Le gouvernement justifie cette mesure en promettant des investissements stratégiques dans des secteurs clés. Cependant, elle soulève de vives préoccupations parmi les citoyens, déjà confrontés à une pression fiscale importante.
D’un côté, les autorités mettent en avant les bénéfices potentiels de cette taxe. Les fonds collectés pourraient financer des projets d’infrastructure, de santé ou d’éducation, contribuant ainsi au développement économique du pays. De l’autre, les utilisateurs de services mobiles expriment leur mécontentement face à cette nouvelle charge financière. Pour de nombreux Camerounais, cette taxe s’ajoute à un ensemble de prélèvements déjà perçus comme excessifs, risquant d’alourdir le coût de la vie et de limiter l’accès aux services financiers numériques.
Le débat autour de cette mesure reflète un dilemme plus large : comment concilier les besoins de financement de l’État avec la préservation du pouvoir d’achat des citoyens ? Alors que le gouvernement camerounais mise sur cette taxe pour booster ses ressources, son impact sur les ménages et les petites entreprises reste une question cruciale.
En conclusion, si la taxe sur les transactions mobiles représente une opportunité pour le Cameroun de mobiliser des fonds importants, elle doit être mise en balance avec ses conséquences sociales et économiques. Un dialogue ouvert entre le gouvernement, les opérateurs de téléphonie mobile et les citoyens pourrait être essentiel pour trouver un équilibre acceptable et garantir que les recettes générées profitent réellement à tous.
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