Dans leur quête de leadership dans les efforts de décarbonisation, les autorités kényanes et l’italien Eni se sont mis ensemble pour développer une stratégie qui favorisera cette transition.
Le président kenyan Uhuru Kenyatta s’est entretenu à Nairobi avec Claudio Descalzi, le PDG du groupe pétrolier italien Eni. Le rendez-vous, qui s’est déroulé vendredi 18 décembre, a tourné autour s’un seul sujet : des voies et moyens nécessaires pour le développer un accès efficace et durable aux ressources énergétiques propres. Notamment les biocarburants au profit des communautés locales.
Dans les détails, apprend-on, les échanges ont porté sur des initiatives d’économie circulaire. A savoir la récupération, la régénération et la réutilisation des déchets agricoles. Ainsi que alimentaires produits au Kenya pour obtenir de l’électricité. Ceci contribuera au processus de décarbonisation pour lequel s’est engagé le pays en remplaçant partiellement des combustibles fossiles.
C’est la raison pour laquelle, les deux parties ont élaboré un plan pluriannuel dont le but est d’encourager la population à la collecte séparée de déchets alimentaires et des résidus agricoles. Le projet comprend également une étude pour la conversion de la raffinerie de Mombasa en bioraffinerie. Eni est devenu l’un des acteurs majeurs de cette technologie.
Entre autres, la signature des amendements aux contrats actuels de partage de production portant sur trois permis d’exploration dans l’offshore de Mombasa a été effectuée. Eni opère dans 66 pays et est présent au Kenya depuis sept ans, par le biais de sa filiale Eni Kenya qui y exploite six blocs d’exploration.
CH
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