La récente polémique autour de certaines réserves foncières dans le département de la Vallée du Ntem dans la région du sud, ouvre malheureusement la voie à une incertitude sur un ambitieux projet industriel dans cette partie du pays à l’image de celui réalisé dans l’arrondissement de Kekem dans la région de l’ouest.
365 communes des réserves foncières de la du Ntem appartenant à l’Etat du Cameroun sont constitués à travers le Mindcaf (Mi,n entre 2010 et 2012, pour des projets d’utilités publique et pour accompagner des investissements qui respectent le nouveau code des investissements au Cameroun. Il offre des facilités fiscales, douanières et foncières aux entrepreneurs. Cette initiative est plombée par des gourmandises non avouées.
Le basin agricole de production de cacao à kekem non loin du bassin du moungo, a reçu un investissement de près de 54 milliards pour la production et la transformation du cacao, avec 8000 emplois.
La société à l’origine de cet investissement, néo industry a obtenu de l’état du Cameroun 26 000 ha dans la vallée du Ntem pour installer un complexe Agro industriel de transformation et une deuxième unité de cacao dans la ville de kribi.
Cette initiative semble être plombée par des gourmandises non avoué.
C’est en tout 66 000 ha de terrain constitués pour abriter plusieurs projets innovateurs portant sur l’agriculture, les logements sociaux et la vente des produits d’hydrocarbures…
C’est donc des centaines d’emplois qui sont ainsi vendanges pas des guerres d’intérêts égoïstes et des retro commissions. Comment donc comprendre cette vague d’acharnement sur un projet qui participe du développement du Cameroun ?
Patrick Ngwangna
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