Cyrille Kenmegne est entrepreneur. My Roots (mes racines) est son entreprise qui est née il y a tout juste un an. Le premier anniversaire a été célébré en février 2021. Venu au monde en 1992, le jeune homme qui est informaticien et biologiste à la base s’est lancé dans la production des chaussures pour plusieurs raisons. Donner aux africains de porter des chaussures tout terrain made in Cameroon, leur donner d’être chausser par des chaussures qui véhiculent leurs racines culturelles, rassurer l’Afrique et le monde que le continent noir n’est pas vraiment mal parti sur le versant entrepreneurial, faire la promotion du made in Cameroon.
Pour matérialiser tout cela, des chaussures produites par My Roots sont faites à base du Ndop (tenue traditionnelle de l’Ouest Cameroun, du Bobolon, tissu traditionnel du Mali, le Baoulé, que portent des ressortissants de Côte d’Ivoire et d’autre tissus venant du Burkina entre autres pays.
La production de la jeune entreprise découverte à Douala lors de la première édition de « Les week-ends du made in Cameroon » au Douala Grand Mall (du 27 au 30 mai) se fait entièrement à la main. « C’est ce hand made qui est la valeur mise en avant. Au sujet de notre production journalière, nous sommes à sensiblement six paires » souffle-t-il. Le marché de livraison est vaste. À 80 % ces produits sont écoulés sur le marché international, la diaspora en raffole. « Le chiffre d’affaire nous permet de gérer nos charges. Nous sommes encore à nos débuts », explique Cyrille Kenmegne qui a autour de lui quatre autres collaborateurs avec lesquels My Roots avance.
À idée entrepreneuriale particulière, problèmes particuliers. La matière première se manifeste souvent par sa rareté. Les importateurs le font de manière insuffisante. Il y a donc souvent des ruptures de stock. Mais une fois ravitaillée, My Roots fait des paquets pour la France, le Canada, l’Allemagne, les USA, le Mali etc. quelques destinations commerciales de ces chaussures faites, soit avec du coton à 100%, soit un mélange de coton et de cuire.
Cyrille Kenmegne a déjà entendu parler d’un autre individu portant le même nom que lui. « C’est un nom qui m’a été attribué par mon papa. Kenmegne chez nous, c’est quelqu’un qui suit des jumeaux. J’ai mes grandes sœurs qui sont des jumelles. Cyrille a donc été choisi par mon père pour dire je suis né après des jumelles. Il n’y aucune parenté avec le journaliste que beaucoup connaissent », précise-t-il.
Source : economieducameroun.com
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