Cette infrastructure vient renforcer les relations en la matière entre le Cameroun et la France vieilles de plus de 50 ans.
Le ministre de la Santé publique (Minsanté), Manaouda Malachie, et l’ambassadeur de France au Cameroun, Christophe Guilhou, ont inauguré une unité de recherche sur le paludisme basée au sein du centre Pasteur de Yaoundé le 26 octobre 2021.
D’un coût de 100 millions de FCFA, cette infrastructure dispose de quatre laboratoires spécialisés en entomologie médicale, en épidémiologie moléculaire, en découverte de nouveaux médicaments et en développement de nouvelles technologies d’analyses.
Selon le directeur général du centre Pasteur de Yaoundé, Dr Mirdad Kazanji, le Cameroun a enregistré 11 millions de cas de paludisme ayant causé plus de 11 000 décès, dont 60 % d’enfants, en 2020. Ce qui fait de cette maladie un problème de santé publique.
Ce laboratoire, nous apprend Manaouda Malachie, offre la possibilité de développer des solutions endogènes contre le paludisme : «Dans ce centre de recherche, les travaux vont s’étendre sur l’identification des moustiques et leur évolution dans le temps, l’étude de leur environnement. Les travaux en cours portent sur la transmission du plasmodium vivax auparavant rare au Cameroun, les nouveaux candidats vaccins et les méthodes de lutte (moustiquaires, insecticides) utilisées jusqu’ici », indique une note d’information de la communication du Minsanté.
Représentant de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) en Afrique centrale, Jean Marc Hougard, déclare que ce projet témoigne de la place privilégiée qu’occupe le Cameroun au sein de cet organisme. La preuve, souligne-t-il, l’IRD représente 10 % de la production scientifique du Cameroun. Ce qui le hisse au 3è rang des pays qui publient le plus avec l’IRD.
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