Rendu à sa troisième édition Heal by hair est une initiative de Bluedmind Foundation dans le but d’apporter des solutions adaptées à la question de santé mentale en Afrique. La Santé Mentale, c’est la Santé, comme une hymne, ce slogan a retenti dans la salle de conférence de l’hôtel Akwa Palace question marteler qu’elle représente une véritable préoccupation sanitaire en Afrique. Les chiffres parle d’eux-mêmes. Soixante six millions de femmes du continent souffrent des troubles de la santé mentale . Des actions s’imposent.
À priori, intégrer les coiffeuses dans le combat pour l’équilibre mentale semble banale mais à y regarder de près, elles représentent des actrices privilégiées capables de faire reculer les chiffres sus-évoqués.
Selon madame Marie -alix de Putter, présidente et fondatrice de Bluemind Foundation les salons de coiffure sont des espaces où les femmes parlent et font des confidences. C’est donc à dessein qu’elles ont été choisies comme des ambassadrices de la santé mentale.
Au terme de trois jours riches en expérience et connaissance, ces dames portent l’espoir de la cohésion sociale en Afrique et au Cameroun. Avec l’appui des psychiatres et psychologues issus du conseil scientifique, elles sont désormais aptes à écouter et à orienter ces personnes qui portent en elles des charges parfois criminogenes. Avant quand on écoutait ces femmes, on se sentait meurtrie et on fondait parfois en larme avec elle, ce qui n’était pas bénéfique pour elles mais avec cette formation nous serons en mesure de les aider à vaincre leurs soucis a lancé Madame Jeannette Toukam délégué des ambassadrices. Pour la représentante du fond d’innovation pour le développement , il est important d’encourager de telles initiatives.
Johanna Niedzialkowski souligne la nécessité du financement pour permettre aux organisateurs de se doter des capacités opérationnelles et d’atteinte de nouveaux horizons. « Même si le bilan est satisfaisant, le combat doit rester permanent car la santé mentale est réalité atemporelle » . Renchérit Johanna. L’événement se tient d’ailleurs au Cameroun dans un contexte marqué par une recrudescence de crimes passionnels et de suicides.
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