CAMEROUN-TRANSPORT ROUTIER : LANCEMENT DES TRAVAUX DE CONSTRUCTION DES 14 PREMIERS POSTES DE PEAGE AUTOMATIQUES

Selon les prévisions gouvernementales, les recettes générées par ces infrastructures pourront s’établir à 53,59 milliards de FCFA en 2039.

Le ministre camerounais des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a présidé le 10 décembre 2020 la cérémonie de  lancement du projet de construction des 14 premiers postes de péage automatique du Cameroun. L’événement a eu lieu à Mbankomo, une localité qui abrite l’un des plus importants postes de péage du pays. C’est à la sortie de Yaoundé, la capitale.

Au terme d’une longue procédure, qui aura duré près de trois ans, le contrat pour la réalisation de ces travaux a été finalement confié au groupement Razel BEC-Egis Projects. C’est ce qui ressort du communiqué signé le 24 avril 2019 par le Premier ministre, Joseph Dion Nguté.

Ce consortium supplanté la société Vinci et au Sud-africain Groupe Five, qui a longtemps contesté l’attribution du marché au consortium conduit par Razel.

Une source de revenus pour l’Etat

Le projet dont les travaux sur le terrain ont  été officiellement lancés la semaine dernière concerne les 14 postes de péage les plus rentables du pays. Ces derniers procurent, d’après une étude du gouvernement, à eux seuls, 75% des recettes du péage routier au Cameroun. Réalisés sur le modèle du partenariat public-privé, les 14 postes de péage automatique coûteront 28,9 milliards de FCFA.

Selon les prévisions gouvernementales, les recettes générées par ces infrastructures partiront de 7 milliards de FCFA en 2021, pour s’établir à 53,59 milliards de FCFA en 2039. Ceci sur la base d’un tarif unique fixé à 500 FCFA.

 S’agissant des recettes nettes à reverser à l’État, elles partiront de 5, 482 milliards de FCFA en 2021 à 48, 995 milliards de FCFA en 2039. C’est-à-dire à la date de la fin du contrat de gestion desdits postes par le constructeur.

CH

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