Dix ans après, l’on reparle « Sawa Beach », un projet titanesque initié en 2004 par Edouard Etonde Ekotto, ex-délégué du gouvernement auprès la Communauté urbaine de Douala (CUD ou mairie de Douala), qui visait à accroître l’offre en habitations dans la métropole économique du Cameroun.
En effet, la mairie de la ville de Douala et le Port autonome de la même ville (PAD), viennent de parapher un accord-cadre de coopération et la décision conjointe portant création du Comité en charge de définir le cadre institutionnel de la réalisation de ce projet. « La structuration de l’organisation au plan institutionnel devra aboutir au bout d’un an, à la création d’une société de projet pour la suite du processus de mise en œuvre », apprend-on du PAD. Sans plus de détails.
En début février 2012, le ministre chargé du Développement urbain et de l’Habitat (Minduh), en visite officielle de travail à Douala, avait instruit la CUD de lever toutes les pesanteurs (notamment les litiges fonciers) qui entravent la finalisation de ce projet dont les fonds étaient déjà disponibles. Mais depuis lors, le projet est resté au point mort.
Le projet consistait en la construction de 10 000 logements de haut standing sur une superficie de 1 000 ha. Le programme d’investissement envisageait l’édification de résidences, d’équipements collectifs et de centres commerciaux. La création d’une usine de fabrication de matériaux de construction associant la CUD et Pan Isox Inc, une société de droit canadien, faisait également partie du plan.
L’enveloppe globale du projet était alors estimée à 700 milliards FCFA. Outre Pan Isox Inc, des investisseurs américains, émiratis et italiens avaient, eux aussi, manifesté leur volonté d’intégrer le groupe de bailleurs de fonds de ce complexe dont la réalisation devait générer plus de 1000 emplois. Mais depuis 2012, l’on a plus entendu parler de ce projet jusqu’à ce mois d’avril 2022.
Laisser un commentaire