La construction de l’espace Cemac de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Formation professionnelle avance à grands pas.
Au vu des «résultats positifs engrangés», se félicite ce 22 septembre la Conférence des recteurs d’universités et des responsables des organismes de recherche de la sous-région réunie en sa huitième session. Le rôle de la Commission de la Cemac représentée par sa vice-présidente, Fatima Acyl Haram, est à l’occasion salué à sa juste valeur. Les travaux de Malabo ont notamment permis d’examiner les projets de texte soumis par l’institution présidée par le Pr Daniel Ona Ondo. À la clé, plusieurs recommandations et deux textes communautaires validés. «Sous réserve de l’intégration des amendements», précise le communiqué final.
Il s’agit des projets de «règlement portant modalités d’application des référentiels qualité du Cames comme outils d’appui à l’Assurance qualité dans l’espace Cemac; et de règlement portant modalités d’application du Guide d’évaluation des Enseignants-Chercheurs et chercheurs (GEE-CC) du Cames». À en croire le communiqué signé par Maurice Aurelien Sosso, recteur de l’Université de Yaoundé I et président du bureau du présidium, un autre projet est «retoqué». Il a trait au «règlement portant création, organisation et fonctionnement du Programme de bourses d’excellence Cemac à la Formation et à la Recherche. Les recteurs recommandent à la Commission une meilleure implémentation du texte pour le présenter lors de sa prochaine session».
La Conférence s’en remet également à la Commission pour faire avancer la question de la mobilité des enseignants. À charge pour l’institution sous-régionale de mettre en application le règlement de 2003 de l’UEAC sur le Programme communautaire d’échanges interuniversitaires. Le Pr Daniel Ona Ondo et son institution sont par ailleurs «encouragés à mener des réflexions sur la possibilité d’avoir accès aux mécanismes de financements par le truchement des partenaires financiers au développement (Bad, Bdeac, etc.)». Les recteurs «se félicitent enfin de la solidité de la coopération internationale initiée et mise en œuvre par la Commission de la Cemac (AUA, AUF, Unesco, AFD…). Ils recommandent un renforcement des instruments de coopération et une diversification des partenaires en s’ouvrant aux institutions anglophones et hispanophone».
Source: journalintegration.com
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