Un constat parmi plusieurs autres émerge de la 40ème session ordinaire du Collège de surveillance multilatérale de la Cemac.
À savoir que «seuls trois pays de la sous-région (Cameroun, Congo et Tchad) disposent d’un Programme triennal de convergence (PTC) formellement adopté par le Conseil des ministres de l’UEAC», rapporte le communiqué final. Les travaux présidés à Douala du 22 au 23 septembre dernier par le Commissaire de la Cemac, Clement Belibanga, ont de ce fait insisté sur une nécessité. Celle pour les autres États «de poursuivre les diligences pour l’adoption formelle de leurs PTC respectifs». Tout en invitant les pays déjà conformes à «mettre leurs PTC à jour», fait encore savoir le communiqué signé au nom président de la Commission de la Cemac, Pr Daniel Ona Ondo.
Compte tenu de la conjoncture internationale et sous-régionale, les PTC sont censés occuper une place importante «dans la mise en place des mesures de ripostes à la crise engendrée par la pandémie de Covid-19 et les effets néfastes du conflit entre l’Ukraine et la Russie». Et aux côtés des «programmes soutenus par le FMI, notamment en ce qui concerne la viabilité de la dette et les conditionnalités des autres bailleurs», souligne le Collège.
L’instance se montre toutefois optimiste s’agissant des perspectives macroéconomiques de la Cemac pour 2022 et 2023. À l’en croire, «la croissance devrait en effet s’accélérer pour se hisser à 2,9% au cours de ces deux exercices, profitant du dynamisme de l’activité dans le secteur non pétrolier. Et en dépit d’une quasi-stagnation de l’activité dans le secteur pétrolier». Les déséquilibres macroéconomiques devraient ainsi poursuivre leur résorption. Le solde budgétaire, base engagements et dons compris, pourrait même être excédentaire cette année.
SOURCE: journalintegration.com
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