C’etait hier, l’ouverture du prestigieux colloque international sur les Indications Géographiques (IG) à Douala, Cameroun. Organisé par l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI), cet événement rassemble une assemblée impressionnante comprenant des représentants du gouvernement camerounais, des cadres supérieurs de l’OAPI, ainsi que des partenaires clés tels que l’Agence Française de Développement (AFD), l’Union Africaine, l’Union Européenne et l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI).
Sous le thème évocateur « Les indications géographiques en Afrique : états des Lieux et perspectives de Développement », ce colloque aspire à dynamiser le potentiel des indications géographiques sur le continent. Il vise à ouvrir de nouvelles perspectives pour les produits bénéficiant de ces indications, en facilitant leur accès au marché et en assurant leur durabilité. Ces objectifs ambitieux ont été clairement énoncés par le Ministre camerounais des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique, qui a présidé la cérémonie inaugurale avec enthousiasme.
Denis Bohoussou, Directeur Général de l’OAPI, a souligné l’importance stratégique des indications géographiques pour les économies africaines. En effet, bien exploitées, elles offrent un avantage concurrentiel significatif aux produits concernés, renforçant ainsi le commerce et contribuant au développement territorial. Pour illustrer cette valeur ajoutée, une exposition mettant en lumière des produits africains protégés par des indications géographiques a été mise en place. Parmi ces trésors locaux se trouvent le poivre de Penja et le Miel blanc d’Oku du Cameroun, le café Ziama-Macenta de Guinée Conakry, et l’Ananas Baronne de Guinée.
Ce colloque, qui se tient sur trois jours, et dont la clôture est prévue pour demain, à l’hôtel Sawa, promet des échanges riches et des discussions constructives pour façonner l’avenir des indications géographiques en Afrique.
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