Côte d’Ivoire : 8e FORUM AFRICAIN SUR LES FINANCES PUBLIQUE

La Côte d’Ivoire a abrité du 6 au 7 février 2020 au Sofitel Abidjan, le 8 e forum africain sur
les finances publiques. Il a réuni les représentants de hauts niveaux secrétaire généraux ou
Objectif :Relever les défis budgétaires à moyen.
Le ministre ivoirien de l’économie et des finances, Adama Coulibaly, en ouvrant les travaux a remercié les dirigeants du fonds monétaire international (Fmi) et l’union européenne (Ue)
pour l’initiative prise d’instituer ce forum africain comme le rendez-vous de partage
d’expériences sur les problématiques clés à la gestion des finances publiques sur le continent.
ce d’autant plus que «ce forum constitue un cadre d’enrichissement mutuel et d’apprentissage entre les différentes acteurs de la gestion des finances publiques. J’exhorte
tous les partenaires à une pleine implication dans les travaux en vue d’en tirer le meilleur
et formuler des propositions qui seront bénéfiques à nb l’ensemble de nos pays. SEM Jobst
Von Kirchmann, ambassadeur de l’union européenne en Côte d’Ivoire, a présenté, à cette
occasion, les avantages et les inconvénients de la fiscalité pour un État. Il a expliqué que pour réaliser des investissements et faire le développement, la question de la fiscalité s’impose «La première source de mobilisation des recettes d’un budget, c’est la fiscalité. Et, ça réduit aussi l’exposition à l’endettement. La santé, les routes, les écoles, l’université…». Tous ces secteurs dans lesquels un État doit investir, il doit le faire avec l’argent. Et, c’est la fiscalité pourrait être le premier moyen de lutter contre la pauvreté. Pour réaliser les grands objectifs, à savoir de développement durable (Odd)…la fiscalité joue un rôle durable», a mentionné l’ambassadeur de l’Ue.
Suffisant pour comprendre que ledit forum intervienne par ailleurs à une période charnière
marquée par l’impératif pour de nombreux états du continent à diversifier au mieux leurs
sources de financement sans pour autant renforcer leur pression fiscale respective qui
enclencherait au contraire davantage d’incivisme fiscal de la part des contribuables et
susciterait aux agents de l’administration fiscale quelque propension à la distraction des
maigres recettes publiques en compromettant dans la foulée l’implémentation des projets de développement et partant, en concédant à la pauvreté l’opportunité de s’étendre davantage.
Source : APP (agence de presse panafricaine)

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