AFRIQUE-PERFORMANCE : LA BDEAC DRESSE LE BILAN DE SES 45 ANS D’EXISTENCE

L’institution revendique un investissement de 1 449 milliards de FCFA au bénéfice des pays de la Cemac.

La Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) a dressé le bilan de ses interventions financières dans la zone Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad). Elle s’est exprimée à l’occasion de la commémoration de ses 45 ans d’existence le 3 décembre 2020.

« Les interventions de la BDEAC ont eu un large impact socio-économique dans les six États membres de la Cemac, à travers un volume global de financement qui s’élève à 1 449 279 milliards de FCFA, dans les domaines aussi variés que l’éducation, la santé, l’industrie et l’agro-industrie, le développement agricole et rural, les télécommunications, les infrastructures routières, portuaires et aéroportuaires et l’énergie », a déclaré l’institution bancaire.

Présentement, la BDEAC soutient qu’elle est une alliée de choix pour le financement des projets de développement économiquement viables. Egalement, socialement inclusifs, écologiquement neutres et financièrement rentables, dans la sous-région Cemac et dans les autres pays membres non régionaux si son intérêt l’exige.

Processus d’accréditation au Fonds vert pour le climat

Dans l’avenir, la Banque aspire jouer un rôle prépondérant dans la gestion des écosystèmes de la sous-région et la recherche de solutions économiques efficaces dans la lutte contre les effets du changement climatique en Afrique centrale. Raison pour laquelle, la BDEAC est engagée dans un processus d’accréditation au Fonds vert pour le climat (FVC) qui permettra in fine de mobiliser des ressources adaptées en faveur du développement durable en Afrique centrale.

L’actionnariat de la Banque est composé des actionnaires de catégories A et B. Les titulaires des actions de la catégorie A sont les pays de la Cemac qui détiennent 50,88% des parts, soit 610,56 milliards de FCFA. 

Ceux de la catégorie B représentent les institutions et États non régionaux. Il s’agit de la Banque africaine de développement (BAD), la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac). Aussi, de la Commission de la Cemac, la France, le Koweït, la Libye, le Royaume du Maroc, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea) et le Fonds de solidarité africain (FSA). Ils détiennent 35,50% des parts. Le reste des 13,62% n’a pas encore été souscrit.

CH

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