Une délégation de Mavecam, une entreprise camerounaise pour la mise en place de projets aquacole, a été reçue le 25 août à Yaoundé, par le ministre de l’Élevage, des Pêches et des Industries animales, Dr Daïga.
Au cours de cette audience, Mavecam a indiqué qu’elle s’engage à contribuer à la réduction du déficit en production halieutique à travers la production de 3 millions d’alevins de tilapia et 2 millions d’alevins de silure ; l’élevage de 100 000 reproducteurs (géniteurs) de silure tilapia par an ; la production de 2 millions de tonnes de silure par an ; la production de 3 millions de tonnes de tilapias ; la production de 50 tonnes de crevettes par an ; la mise en place d’une unité de fabrication de divers aliments pour animaux avec une capacité de 30 tonnes/heures. Coût de l’investissement : 12 millions de dollars, soit environ 12,28 milliards de FCFA.
À terme, ces projets généreront environ 300 emplois directs et 1000 emplois indirects dans toute la chaîne de valeurs aquacoles au Cameroun. Ils seront implémentés dans les départements du Wouri, du Moungo et de l’Océan. Mais l’entreprise a sollicité le soutien de l’État pour pouvoir matérialiser les projets, notamment à travers les exonérations fiscales.
« Le Dr Taïga a rassuré ses hôtes quant à l’accompagnement des pouvoirs publics, non sans avoir aussi évoqué quelques facilités d’accompagnement qui tournent autour du non-paiement des frais de douane pour le matériel agropastoral et l’absence de la TVA pour ne citer que ces deux aspects », apprend-on.
Mavecam a été sélectionnée dans le cadre d’un récent avis de sollicitation à manifestation du gouvernement dans le but d’inciter des investisseurs privés tant nationaux qu’étrangers à mettre en place des projets d’aquaculture commerciale et rentable au Cameroun.
L’entreprise projette d’investir dans un secteur où le Cameroun dépense beaucoup de ressources pour satisfaire la demande nationale. En effet, le pays importe en moyenne pour environ 100 milliards de FCFA de poissons congelés chaque année, selon le ministère de l’Élevage. Ces importations qui érodent les devises du pays servent à combler le gap de plus de 160 000 tonnes qui existe entre la production locale (335 000 tonnes en 2019) et la demande, qui tourne autour de 500 000 tonnes, selon le gouvernement.
Source: investiraucameroun.com
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