La crise sanitaire qui secoue tous les secteurs d’activités n’a pas épargnée la filière tomate. Ajouté à cela, la fermeture des frontières a aussi pesée de tout son poids sur les recettes d’exportation de nombreux producteurs camerounais dans la sous-région Afrique-Centrale.
Pour donner un coup de pouce à ces producteurs, le 16 juillet dernier Joeph Dion Ngute, Premier ministre du Cameroun, a tenu une assise interministérielle en visioconférence, question de mettre sur pied un plan de relance de la filière tomate.
Au préalable, un constat a été fait. A cause de la fermeture des frontières dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, le Cameroun a enregistré une baisse des exportations de tomate vers les pays de la sous-région Cemac, ce qui induit une réduction drastique des marges de rentabilité des opérateurs de ladite filière.
Durant les travaux de cette réunion, le gouvernement a indiqué que « le plan de relance de la production locale de tomate en cours d’élaboration prévoit une série de mesures d’accompagnement dont l’identification des coopératives les plus impactées par le Covid-19, le renforcement des capacités techniques de production et de transformation des tomates et l’appui des agriculteurs en intrants agricoles ».
En attendant la mise en branle de ce plan, et ce depuis la fermeture des frontières, les producteurs nous font savoir qu’ils sont contraints de faire des descentes dans les quartiers afin d’écouler leur produit. C’est ainsi qu’il laisse de le cagot de tomate à 2 000 ou 1500 FCFA. Avant le Covid-19, le cageot se vendait à 7 000 FCFA. On faisant un calcul simple, ces producteurs perdent 5000 FCFA.
Il est donc urgent pour le gouvernement de trouver les solutions efficiente afin de sortir la filière tomate pressé dans son cagot.
HPM
Laisser un commentaire