« Le bambou que très peu de gens connaissent est en réalité l’instrument de demain, surtout pour un pays comme le Cameroun qui exporte du bois. Le bois prend 50 ans à se régénérer alors que le bambou se reproduit en 5 ans seulement. Donc, allons vers le bambou qui joue presque les mêmes fonctions que le bois sinon davantage », a déclaré Jules Doret Ndongo.
Pour le membre du gouvernement, l’avantage du bambou c’est qu’on peut le cultiver, le transformer, le vendre et l’exporter. Le « bambou c’est la direction vers l’avenir », a-t-il indiqué. Ceci, d’autant que cette filière est encore embryonnaire au Cameroun. Pourtant, ce produit permet d’injecter plus de 30 milliards de dollars US dans le circuit économique en Chine, l’un des plus grands pays en matière de transformation du bambou.
La perspective de l’exportation du bambou via la plateforme portuaire de Kribi pourrait booster les rapports commerciaux avec la Chine, pays vers lequel sont dirigées 99% des marchandises (constitué principalement du bois en grume et débités) chargées à l’export.
En attendant l’entrée en scène du bambou, c’est l’exportation du bois qui domine à Mboro. En effet, indique l’autorité portuaire, entre sa mise en service survenue en mars 2018 et mars 2019, le port en eau profonde de Kribi, a permis l’exportation de 14 350 tonnes de bois et autres produits dérivés, en provenance de la RCA, du Tchad et de la RD Congo. Tous ces produits ont été expédiés vers deux principaux pays : la Chine et le Vietnam.
source: investir au Cameroun
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