Le président ghanéen remplace à ce poste son homologue du Niger, Mahamadou Issoufou.
Le chef d’Etat ghanéen Nana Akufo-Addo a pris la présidence de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Il a été élu à l’unanimité par ses pairs lors du 57e Sommet de l’institution tenu à Niamey (Niger).
De nombreux défis à relever
Le président ghanéen remplace à ce poste son homologue du Niger, Mahamadou Issoufou, pour une période d’un an. « Excellences, je suis pleinement conscient des défis auxquels l’Afrique de l’Ouest est confrontée », a déclaré Nana Akufo-Addo à l’issue de son élection.
Nana Akufo-Addo hérite d’une organisation sous-régionale qui, a en face d’elle, de nombreux défis à relever. Parmi ces défis, a souligné le président ghanéen, figurent notamment la situation dans le sahel.
Mais aussi les régions septentrionales du Nigeria, la pandémie de la covid-19, l’entrée en vigueur imminente de la zone de libre-échange continentale africaine le 1er janvier 2021. Ou encore, l’union monétaire au sein de l’espace CEDEAO, et la consolidation de la gouvernance démocratique au sein de la Communauté sous-régionale.
Un appel à l’unisson
« Ceux d’entre nous qui croient fermement en l’intégration ne peuvent faire mieux que d’appuyer pleinement les décisions régionales. Grâce à cela, nous renforcerons la confiance institutionnelle et l’intégrité des organes structurels de la Cédéao », a-t-il déclaré.
Par la même occasion, le président en exercice appelle tous les Etats à « collaborer pour garantir que nous adhérons et maintenons les valeurs communes de gouvernance. C’est-à-dire les principes de responsabilité démocratique, le respect des libertés individuelles et des droits de l’homme, et l’état de droit ».
Créée il y a 45 ans, la Cédéao est la principale organisation destinée à coordonner les actions des pays de l’Afrique de l’Ouest. Son rôle est de promouvoir la coopération et l’intégration avec pour objectif de créer une union économique et monétaire ouest-africaine.
Cependant, en 1990, son pouvoir est étendu au maintien de la stabilité régionale avec la création de l’Ecomog. C’est un groupe militaire d’intervention qui devient permanent en 1999. L’organisation sous-régionale compte aujourd’hui 15 États membres.
C.H.
Laisser un commentaire