AFRIQUE CENTRALE – DONNEES SISMIQUES : LA SNH ENVISAGE LA CREATION D’UNE CENTRALE DE TRAITEMENT

La Société Nationale des Hydrocarbures (SNH) du Cameroun projette d’avoir des parts de marché dans le traitement de données sismiques dans la sous-région CEMAC. L’ambition prend progressivement corps.

 

La SNH a lancé un appel d’offres international pour la réalisation d’une étude de présentation du potentiel de la sous-région et le coût de la mise en branle  d’un centre de traitement des données sismiques 3D et 2D d’une durée de six mois.

Adolphe Moudiki, l’administrateur-directeur des général de la SNH, souligne que, le traitement des données sismiques 2Det 3D est souvent « effectuée en grande majorité par des firmes étrangères ».

 

Il s’agit en effet d’une méthode géophysique d’observation qui permet d’avoir une image 2D, 3D de surfaces de1000 km² pour des profondeurs inferieures à 10km. Bien plus, En réalité, la SNH veut avoir non seulement, à travers cet appel d’offres, une bonne connaissance des débuchés d’un tel projet temps au sein de la sous-région Cemac, mais aussi prendre connaissance de la zone d’intérêt, d’élaborer les supports cartographiques et illustrations nécessaires à l’appui des observations faites sur le terrain. Parallèlement, le bras séculier de l’État dans la gestion des ressources pétrolières et gazières du domaine minier Camerounais a lancé un appel d’offre international pour l’étude de marché relatif à la création de ce centre.

 

L’adjudicataire de ce marché devra « évaluer les besoins en restauration, transcription, amélioration et traitement des données sismiques 2D et 3D et de sismique de puits (VSP,sismogramme, etc.) existantes et à acquérir à court, moyen et long termes des sociétés nationales et compagnies pétrolières des pays de la Cemac. Il aura également pour mission d’étudier et analyser le marché cible en mettant notamment en exergue les implications techniques, économiques, financières et juridiques de ce projet. Il devra également mener l’évaluation économique de lacération et de l’exploitation du Centre ainsi que les risques identifiés et suggérer des moyens de mitigation de ces risques. En outre, la société pétrolière indique que la réalisation de ce projet dépend fortement de ses débouchés à l’intérieur de la sous-région Cemac, voire au-delà compte tenu de la spécificité technique de ce projet. C’est d’ailleurs le contexte dans lequel la société navigue avec l’idée d’une innovation certaine et nouvelle, rapporte nos confrères de  Défis actuels.

 

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