Le problème d’eau potable se pose avec acuité dans la plupart des quartiers de la ville de Mbouda ainsi que dans l’hinterland de cet arrondissement.
A l’image de la plus part des villages du Cameroun et d’Afrique l’accès à l’eau potable est un luxe pour les populations. Il faut parfois parcourir des kilomètres pour avoir accès à de l’eau potable pourtant symbole de vie et de développement.
À Batang, quartier de la ville de Mbouda, ses populations ont perdu le goût de l’eau du robinet et se rabattent à l’unique point d’eau souterrain qui jaillit en dessous des racines d’un arbre l’accès à cette ressource est laborieux. Cette situation vient du fait que les tuyaux du système d’approvisionnement de la Camwater (sociétés en charge de la distribution d’eau potable) sont détruits. certaines populations de cette Zone , nous confient que la société en charge des questions d’eaux à Mbouda (Camwater) les a rassuré il y a presque 1 an que la situation devait être établie .dans l’arrondissement de Galim, c’est le même calvaire des populations, car ne bénéficiant pas de la présence de la Camwater, il y a un système d’adduction qui date des années 90 est inscrit sur la charge de la municipalité . Connecté il y a quelques temps au réseau eneo pour les besoins d’extension ne répondent pas aux besoins de ceux-ci.et Pour cause les coupures intenpestibles qui ne facilitent pas la tâche. Il en n’est de même pour les villages de Galim qui parfois n’ont pas l’ombre d’un fourrage .en attendant que ses autorités se rendent compte de la souffrance, les populations dans la quasi-totalité du deuxième château d’eau du Cameroun. Vivent dans la débrouille et courtois au quotidien les risques de maladies hydriques.
Ce cri de détresse des populations des Bamboutos épouse celle des autres localités du Cameroun et d’Afrique. Il faut parfois parcourir des dizaines de kilomètres pour avoir accès a de l’eau potable. Dans une Afrique qui se veut émergente le problème d’accès à cette denrée vitale s’impose comme un impératif catégorique vers lequel devrait se pencher les autorités en charge de ce secteur. Les points d’adductions d’eau potable même quand ils sont créés ils souffrent d’un fort suivi et d’entretiens des installations. Même regroupe a groupement inter communautaire (GIC) les populations peine a trouvé satisfaction.
D’après le site Vivafrik pour garantir l’accès universel à l’eau potable l’Afrique doit investir 13 milliards de dollars par an d’ici 2030 c’est pour dire qu’en Afrique continent de près de 1.3 milliards d’habitants environ 400 millions de personnes n’ont toujours pas accès à l’eau potable. Les statistiques ont été publiées par la banque africaine de développement (BAD) à l’ occasion de la journée mondiale de l’eau ténu le 22 mars dernier.
Christian Happi
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