CAMEROUN : CULTURE, LE CANTON MANEHAS ACCUEILLE OFFICIELLEMENT SON MONARQUE.

M. Eboa Etouke Miron Yan, je vous déclare officiellement installé dans vos fonctions de chef supérieur de deuxième degré du Canton Manehas.

Sous un ton tout chargé de solennité le préfet du département du Moungo,
Yves Bertrand Djana delivre les populations de l’arrondissement de Manjo et ses environs. L’ambiance est à son extase.
Les élites intérieures, extérieures et tous les Ngo’o nî songo ont tous honoré ce samedi au rendez-vous de la culture et de la tradition .

Sous un climat de toute clémence, Daniel Mekobe Sonne, Premier Président de la Cour Suprême, Éric Essousse, Directeur Général d’Elections Cameroon et bien d’autres éminentes personnalité ont répondu présents à la place des fêtes de Manjo. Si l’on peut se féliciter d’une organisation réussie, l’on ne saurait ignorer l’implication et le dévouement de Madame Ekosso Njanjo Téclaire, maire de la commune d’arrondissement de Manjo. La maîtresse des céans et présidente du Comité d’organisation a tenue au cours de son propos liminaire à remercier toutes les forces vives qui ont contribué à faire de l’événement un succès.

Dans une casquette d’historienne, la magistrate municipale passe en revue les grandes lignes de l’histoire des groupes ethniques que compte Manjo. Le préfet du département du Moungo a lui aussi tenu à féliciter le père du nouveau roi, qui selon lui a posé un acte symbolique. Il est d’une extrême rareté de vivre un passage de témoin entre un chef entrant et sortant alors que les deux sont en vie. Même si ce geste n’est pas nouveau, il revêt un important enjeu . Il permet d’éviter les litiges successoraux dont font l’objet de nombreuses chefferies à travers le triangle national.

Désormais à la tête d’une chefferies de 22 villages et surtout d’une population particulièrement cosmopolite, sa majesté Eboa Etouke s’engage à rester à l’écoute des populations et de promouvoir le vivre-ensemble mis en mal dans plusieurs localités du pays. Du haut de son élogieux parcours scolaire le préfet du département du Moungo n’en doute point .

Pour Yves Bertrand Djana c’est l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.
C’est par une remise des présents et un défi que la clap de fin a été dite.

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